Pour un étudiant ou un jeune diplômé qui s’envole vers l’étranger, il est indispensable de penser à sa santé. L’assurance maladie aux États-Unis ne fonctionne pas comme en France. Outre-Atlantique, les frais médicaux sont même réputés colossaux. Conseils pour ne pas se ruiner et passer un séjour américain sans imprévu.
En réalisant un stage aux États-Unis, les étudiants n’ont pas toujours le réflexe de penser à leur santé. C’est normal : les démarches sont suffisamment nombreuses. Il n’est pas évident de penser à tout. Pourtant, après l’obtention du stage, la réception du visa J-1 et l’achat des billets d’avion, la santé devient une étape incontournable. Évidemment, la mutuelle étudiante et la carte européenne d’assurance maladie ne seront d’aucune utilité aux États-Unis.
États-Unis : être solvable avant d’être soigné
Un système éloigné du système français
Réaliser un séjour aux États-Unis apparaît comme un rêve pour bon nombre de touristes ou d’étudiants. Néanmoins, l’American Dream peut très vite tourner au cauchemar en cas de problème médical. Nul n’est à l’abri d’une maladie, d’un accident ou d’un contretemps malvenu sur le sol américain. Les États-Unis ne sont pas connus que pour la grandeur de leur territoire ou pour les opportunités professionnelles qu’ils offrent. Selon les voyageurs, le système médical du pays de l’oncle Sam fait partie des points noirs. Aux États-Unis, il n’est pas question de système commun d’assurance maladie comme il existe en France. Il s’agit essentiellement d’assurances privées coûteuses pour une majorité de la population. Aux États-Unis, les health maintenance organizations fournissent des services de santé moyennant des frais élevés. Pour les ménages les plus fragiles et les plus modestes, la loi Obamacare, mise en place en mars 2010, a permis l’émergence d’une assistance publique. Les séniors, âgés de plus de 65 ans, peuvent bénéficier du système Medicare selon certaines conditions.
Une centaine de dollars pour une consultation
En effet, il n’est pas question de frais remboursés par une quelconque sécurité sociale outre-Atlantique. A titre d’exemple, une consultation bénigne chez un médecin américain, à New-York, peut grimper à une centaine de dollars (environ 88 euros), tandis qu’elle est de 25 euros en France. Dans l’Hexagone, une hospitalisation est prise en charge à 80% par l’Assurance Maladie.
Aux États-Unis, le coût d’un séjour à l’hôpital peut se chiffrer à plusieurs milliers de dollars… sans autre prise en charge que celle du patient. C’est pour cela que des établissements de santé aux USA demandent une preuve de solvabilité – autrement dit, la capacité à payer les soins médicaux – avant de prendre en charge le patient.
Une solution limitée : la carte bancaire
90 jours de couverture maximum
Il faut savoir que les banques proposent des assurances maladies pour les voyages à l’étranger. Une majorité des cartes de crédit offre une prestation de couverture maladie à l’international. En revanche, les cartes bancaires classiques Visa ou Mastercard n’offrent qu’une assistance limitée. La couverture ne dure que durant les trois premiers mois du voyage. Il n’est donc pas conseillé de se contenter de cette assurance santé pour un stage dépassant cette période de 90 jours aux États-Unis.
Une assurance plafonnée
Le plafond des dépenses médicales est l’autre inconvénient de choisir la carte de crédit comme seul garant de sa santé à l’étranger. Avec les premières cartes bancaires, les plafonds sont suffisants des régions telles que l’Amérique du Sud, réputées pour leur faible coût de santé. Aux États-Unis, les dépenses plafonnant à près de 11 000 euros seront insuffisantes pour plusieurs journées d’hospitalisation. Le système de santé américain requiert donc des solutions plus avancées.
Opter pour une assurance maladie à l’étranger
Entre 450 et 550 euros de frais
Une assurance maladie aux États-Unis fonctionne comme une couverture classique. Concrètement, il s’agit de couvrir les frais liés à la santé de l’adhérent. Plusieurs organismes proposent des couvertures. C’est le cas d’agences comme Smeno, Chapka Assurance ou encore April International. Il est essentiel de comparer leurs offres afin d’optimiser au mieux son budget.
La souscription à l’un de ces programmes varie entre 450 et 550 euros. Le coût diffère en fonction de la durée du contrat et des options choisies par l’étudiant (lire plus bas). Il faut savoir que l’adhésion à une assurance à l’étranger n’est pas obligatoire. Mais le coût des prestations médicales américaines suffit à ne pas prendre de risque inutile. Pour souscrire une assurance maladie aux États-Unis, il est impératif de fournir la convention de stage signée entre l’entreprise d’accueil, l’étudiant et le sponsor.
Les avantages à souscrire une assurance voyage
Pour votre départ, nous vous recommandons de choisir l’abonnement à une assurance maladie. La couverture médicale est bien meilleure et plus efficace. Elle permet de couvrir l’intégralité du séjour tandis que les autres options sont limitées dans le temps. Contrairement à l’assurance d’une carte de crédit, les plafonds sont beaucoup plus élevés : jusqu’à plusieurs centaines de milliers de dollars. Ainsi, pas d’inquiétude à vous faire quant aux frais médicaux durant votre stage aux États-Unis. Moyennant un coût plus élevé, il est possible d’ajouter des options non-négligeables :
- La garantie en cas d’annulation du voyage.
- Le rapatriement si jamais il y a une urgence (décès ou lourde hospitalisation).
- L’assurance pour protéger les bagages volés, perdus ou détruits.
- La prise en charge de la responsabilité civile en cas de dommages causés à un tiers.
Avec Visa-J1 , toutes ces assurances sont comprises dans nos services et tarifs.