Quelles étaient les premières impressions qui vous ont traversé l’esprit en arrivant aux États-Unis ?
Faire un stage à l’étranger, travailler aux États-Unis et y vivre c’est appréhender une autre échelle de la ville. Quand je suis arrivée après cette longue journée, je suis restée silencieuse tout au long du trajet, les yeux écarquillés face à la grandeur des espaces. Enfin, vivre aux États-Unis c’est changer d’atmosphère, de culture, de rythme de vie: un dépaysement très agréable.
Quel aspect de la culture américaine vous a marqué le plus (et pourquoi) ?
J’ai été très agréablement surprise par leur sens des relations sociales, leur gentillesse et leur positivisme de chaque instant. Même quand ils ne vous connaissent pas les américains font leur maximum pour vous faciliter les choses, vous orienter et vous aider quand vous en avez besoin sans jamais rien demander en retour. J’ai rencontré et continue de rencontrer des américains qui rendent chaque jour mon stage plus agréable. Enfin, le mode de vie américain est un vrai bonheur au quotidien.
Pouvez-vous nous raconter votre première journée à l’entreprise ou une journée type ?
Pendant mon stage à l’étranger, je commençais mes journées vers 8 h-9h. J’ai eu la chance d’avoir le droit à une formation qu’un nouveau logiciel informatique de dessin (en effet l’agence porte une grande importance à l’épanouissement personnel par la formation) est surtout de travailler sur la conception du Christ Hospital Liberty Township , une échelle de projet bien plus importante ainsi qu’une typologie de projet que nous n’abordons pas beaucoup en France.
De plus, j’ai également travaillé sur la réhabilitation d’une gare en musée, le Cincinnati Museum Center, un travail très enrichissant, avec toujours autant d’autonomie dans chacun des projets. Enfin, j’ai pu suivre des phases d’exécution de projets, ce que je n’avais pas eu la chance de faire en France. Ce stage a été un enrichissement à chaque instant dans plein de domaines et m’a permis d’acquérir une culture riche qui me sera utile dans l’exercice de mon métier.
Vous êtes-vous bien intégrée en général (en entreprise et à l’extérieur) ?
GBBN donne un point d’honneur à l’ambiance favorable de travail au sein de l’agence et c’est aussi pour cela qu’elle fait partie des “top place to work 2015.J’ai donc été très bien intégrée et conviée à des événements collectifs (matchs de baseball, barbecue annuel, golf…). De plus, à mon arrivée j’ai eu des propositions pour déjeuner avec de nombreuses personnes, rien de tel pour apprendre à se connaitre et mettre à l’aise dès le départ. Je suis la petite “Frenchy” de l’agence et oui je suis très bien intégrée et je vais à l’agence avec toujours la même envie.
Quels conseils donneriez-vous aux futurs stagiaires partant aux États-Unis ?
N’hésitez pas à prendre des initiatives dans votre travail, c’est différent de la France où l’on vous dit sans cesse quoi faire. Pour ma part une grande autonomie et liberté d’expression dans mon travail donc un vrai bonheur. Quant au Visa…Prenez-vous-y à l’avance ! C’est un long parcours mais n’abandonnez pas, le jeu en vaut la chandelle.
Qu’avez-vous pensé de VISA J1 et de son accompagnement dans votre démarche de Visa J-1 ?
Une conseillère très rassurante et toujours disponible pour répondre à mes questions et me guider dans chacune des étapes du processus de demande de visa. Un suivi de dossier exemplaire pendant toute la procédure.
Comment ce stage à l’étranger vous a aidé ou va vous aider dans votre carrière professionnelle ?
Cela m’a aidé à être plus à l’aise en anglais mais aussi à mieux gérer les relations professionnelles et sociales dans mon métier. De plus, effectuer un stage aux États-Unis est un plus dans le parcours professionnel et une plus-value sur mon CV : en bref, un ticket pour l’avenir. J’ai pu développer un beau et riche réseau professionnel qui m’aidera dans ma vie professionnelle aux États-Unis ou ailleurs.
Quelles sont vos projets après ce stage à l’étranger ?
Étant en master d’architecture en France, je compte obtenir celui-ci et refaire un stage aux États-Unis l’été prochain puis pourquoi pas y travailler après mon habilitation à la maitrise d’œuvre (HMO).